24 novembre, 2012

Lisez le discours de Katy Hazan



Cérémonie du 12 novembre 2012 à Chambéry

Chambéry est pour l’OSE un symbole, celui de la lutte pour le sauvetage des enfants, du dévouement des membres du bureau de l’OSE qui malgré le danger ont continué à rester sur place et le signal de l’entrée de l’organisation dans la clandestinité totale.
Accepter de poser une plaque en souvenir de ces hommes et de ses femmes nous honore et nous oblige. Cette plaque permet de garder vivante cette mémoire, et nous enseigne de ne pas baisser les bras devant toutes les formes d’injustices.
Alain Mossé, ancien chef de cabinet à la préfecture de Savoie est né à Paris le 15 juin 1920. Juif français, il appartient à une famille parfaitement assimilée, « originaire pour la lignée paternelle du Midi, pour la ligne maternelle d’Alsace-Lorraine, fixée dans ces deux provinces depuis un temps immémorial. » Elle avait fourni à la France de nombreux serviteurs. Son grand-père paternel fut préfet, son père Armand Mossé inspecteur général des services administratifs et Officier de la Légion d’honneur.
Lui-même succède à Jean Moulin auprès du préfet de la Savoie du 12 février 1940 au 21 janvier 1941, il a à peine vingt ans. Quelques mois plus tard, il est révoqué à la suite de l’instauration du premier statut des Juifs et se met immédiatement au service de la communauté juive de Chambéry et d’Aix-les-Bains, villes refuges dans la zone d’occupation italienne. Grâce à ses excellentes relations avec la préfecture de Chambéry, et notamment auprès du chef du bureau de la règlementation Monsieur Dumas, et son proche collaborateur Monsieur Ailloud, il put fournir à la Résistance bon nombre de documents permettant de soustraire des étrangers juifs et non juifs, à la police de Vichy.
Chambery est également le siège de la direction de l’OSE en février 1943 dont il devient le chef du bureau à la place de Joseph Millner, puis il prend la direction régionale de l’UGIF. L’activité est intense avec l’afflux des réfugiés, et la proximité de la frontière suisse. Il a gardé des contacts utiles qui permettent aux assistantes sociales comme Line Kaufmann de se procurer faux papiers, et fausses cartes d’alimentation. Des centaines d’enfants sont placés dans des fermes près d’Aix-les-Bains, ou en Haute-Savoie. Beaucoup arrivent au bureau de Chambéry avant de passer en Suisse. 
En septembre 1943, les Allemands occupent la zone italienne et commencent à arrêter les familles juives. Il accepte de rester à son poste de délégué de l’UGIF auprès des autorités d’occupation, alors que ses anciens amis le pressent de se mettre à l’abri.
Il est arrêté avec tout le bureau de Chambéry le 8 février 1944. Interrogé par Aloïs Brunner, il parvient à faire passer deux messages préconisant la fermeture de tous les bureaux et maisons d’enfants de l’OSE.
Un groupe de résistants autour de Charles Mandelbaum et avec l’appui de François Desroches avait projeté de libérer le groupe pendant leur transfert entre la villa Menager, siège de la Gestapo et la gare. La veille de l’opération Alain Mossé fit parvenir une courte lettre demandant l’annulation de l’opération. Pourquoi ? La jugea-t-il trop risquée, nous ne saurons jamais.
Il est déporté, ainsi que tout le groupe, le 7 mars 1944 de Drancy vers Auschwitz, par le convoi 69.
Katy Hazan

17 août, 2012

Rue des Deux Ponts et la Shoah

J'ai reçu ce message


Chère Madame Michelle Goldstein
Je me nomme Shlomo Balsam et je travaille à Yadvashem à Jérusalem.
Nous faisons une recherche sur les enfants de l'UGIF du convoi 77 et c'est ainsi que j'ai découvert votre blog
en enquêtant sur les enfants Bernard et Daniel Goldstein et leurs cousins Bender.
Votre blog est impressionnant et très bien conçu.
De plus mon grand père Jakob Einhorn et sa famille habitait au 10-12 rue des Deux Ponts. J'ai été très ému de retrouver des
noms connus : je connais Milo Adoner, et d'autres personnes liées à la Fondation Halphen comme Claude Ungar.
Ma tante Florette Einhorn a été à l'école Poulletier : elle a été déportée avec d'autres enfants dans le convoi 25.
Je me permets de vous envoyer en pièces jointes des documents de Bad Arolsen sur votre oncle Wolf (fiches récapitulatives
de son parcours et des documents originaux de Dachau) que vous saurez déchiffrer . Peut être les avez vous déjà mais je les envoie. J'y joins un texte que j'ai écrit sur le centre du 70 avenue Secretan (Lucien de Hirsch ).
J'ai quelques questions : que sont devenus après guerre Wolf et Eliezer? avez vous retrouvé Marie? comment Marie a été sauvée?
J'ai écrit un livre sur ma famille dont une partie est consacrée à la rue des Deux Ponts :"Le baume et la licorne" vendu en France
que je me ferais un plaisir de vous envoyer si vous me donnez votre adresse ; d'après vos feuilles de témoignage à Yadvashem
vous habitez route de Rosnay à Vendoeuvres (36500). Est ce la bonne adresse aujourd'hui?
Je serais heureux de vous voir lors d'un prochain passage à Paris.
Merci de la tenue de votre blog.
Shlomo Balsam

 Photos: https://picasaweb.google.com/111893286273938110008/RuerDesDeuxPonts?authuser=0&feat=directlink

Cliquez sur les images pour les agrandir








16 juillet, 2012

J'ai reçu ce merveilleux message d'Olivier, frère de David,ils sont les petits fils de Wolf ,frère de mon père

u ce merveilleux message du frère de David,ils sont les petits fils de Wolf ,frère de mon père

bonjour ,
je suis le deuxième fils de Gérard Goldstein, je viens de tomber sur votre blog par hasard je faisais des recherche sur ma famille coter Goldstein je souhaiter vous remercier pour le travail que vous avez effectuer sur ce blog sa ma permis de découvrir la famille Goldstein et sont histoire .
Mon père (Gérard) et malheureusement décédé maintenant n'a jamais pu me raconter tous ça car j'étais trop petit.
N’hésiter pas a m'envoyer un message
cordialement,
Goldstein Olivier

17 juin, 2012

J'ai reçu des nouvelles de la petite fille de Wolf


Chère cousine Michelle,
Quel plaisir d'avoir reçu ta lettre et quelle surprise de lire ton blog et d'apprendre tant d'information sur notre famille.  J'ai regarde toutes les photos de ton blog et je n'ai pas reconnue toutes les personnes.  Ayant quitte la France a l'âge de dix ans je n'ai pas vraiment connu ma famille.  J'espère pouvoir correspondre avec d'autres membres de notre famille.
J'ai une question pour toi......d'après ta lettre, le fils de mon grand-père s'appelle Serge.....moi, je sais seulement de Gérard.  Est-ce que c'est la même personne?...Si c'est le cas, je suis triste d'apprendre de sa mort.
Pour te monter au courant de ma famille, je suis mariée et j'ai une fille qui est mariée et elle a un petit garçon de deux ans.  Il s'appelle Julien Levi (pour mon père qui est mort il y a huit ans).
Je t'embrasse aussi......réponds-moi
SONIA G.........
Chère cousine Sonia
C'est bien Gérard, le prénom du fils de Wolf, je me suis trompée.
Comment va ta maman? Elle avait répondu à une autre cousine qu'elle est en maison de retraite, j’ai appris pour ton papa.
David, le fils de Gérard, ton cousin a fait des recherches pour retrouver sa famille, il est heureux de savoir que sa famille proche est aux U.S.A, je pense qu'il va prendre contact avec toi.
As-tu facebook? si oui, il y a beaucoup de membres de la famille qui y est
Je mets au courant la famille
Je t'embrasse, ainsi que tout ta famille
Michelle Goldstein

06 juin, 2012

Le petit fils de mon oncle Wolf m'a trouvée grâce à mon blog

J'ai reçu ce merveilleux message:

Je suis le petit fils de Wolf Goldstein

Bonjour, en cherchant sur internet ma famille je suis tombé sur votre blog au début je me suis posé des questions au sujet de Wolf , mais en consultant le blog il s'agit bien de mon grand père, je suis le fils de Gérard Goldstein et le petit fils de Rachel Goldstein . si vous aviez un numéro de téléphone j'aimerais discuter avec vous . En vous remerciant cordialement David Goldstein

Des photos de Wolf




21 avril, 2012

Felice-Zimmern

Felice-Zimmern



Vendœuvres 36500 - Indre
Nom de naissance: Zimmern
Nom d'épouse: Stokes
Date de naissance: 28/10/1939 (Walldurn (Allemagne))

Nationalité : Allemande
Aidé ou sauvé par : - Gaston Patoux - Juliette Patoux

Felice-Zimmern
Beate et Felice Zimmern devant la maison de Juliette et Lucien Patoux*
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Felice-Zimmern
Felice Zimmern et Juliette Patoux*
source photo : Arch. Felice Zimmern Stokes
crédit photo : USHMM
Sommaire [Afficher]
Histoire
Juliette* et Gaston Patoux* sont agriculteurs et habitent La Caillaudière, à Vendœuvres, près de Châteauroux.

En octobre 1940, David Zimmern et son épouse Lydia, née Bloch, des Juifs Allemands, sont internés au camp de Gurs avec leurs deux filles, Beate et Felice, nées en Allemagne en 1937 et 1939.

L'OSE parvient à faire sortir les deux enfants du camp de Gurs et les place à la pouponnière de Limoges. Beate et Felice y resteront deux ans, jusqu'à ce que l'OSE prennent la décision de disperser les enfants dans des familles non juive pour leur sécurité.

C'est ainsi que Felice, 4 ans, arrive chez Juliette* et Gaston Patoux* qui prendront soin d'elle comme si c'était leur propre fille.
Trois mois avant la fin de la guerre, ils accueillent également Beate.

Felice se souvient : « J’étais dans un état épouvantable en arrivant. Toute petite, maigre, et mon corps était couvert de croûtes à cause de la malnutrition.
Ils s’occupèrent de moi et me protégèrent comme si j’étais leur propre enfant. Je vécus avec eux pendant trois ans et demi, jusqu’à l’âge de cinq ans et demi. Ils avaient fait preuve de tant d’amour que j’avais fini par les considérer comme mes parents.
Quand je demandai à Mme Patoux, de nombreuses années plus tard, comment j’étais arrivée chez eux, elle me répondit : “Oh, je ne sais pas. Quelqu’un est sorti des bois et m’a demandé si je voulais recueillir une petite fille juive, alors j’ai dit oui.” Dès le début, ils m’ont extrêmement bien traitée. Je me sentais comme leur enfant. Je dormais dans la même chambre à coucher et ils employaient tous leurs efforts à me soigner.
M. Patoux me fabriqua un jouet : une poussette sur mesure. Les roues étaient toutes petite pour que celle-ci soit à ma hauteur. Elle était ornée d’une capote et de volants sur le côté. Ils m’offrirent aussi une poupée qui m’était très chère et que j’avais appelée ma “ya-ya”. Pour mon cinquième anniversaire, ils firent tout pour que j’aie l’impression d’être quelqu’un de vraiment important. Ils me firent monter sur une chaise et m’offrirent un bouquet de fleurs tandis que toute la famille applaudissait.
Recueillir ainsi une petite fille signifiait encourir un danger permanent : « A cause de moi, les Patoux craignaient dans cesse d’être arrêtés pas les nazis et étaient toujours prêts à prendre la fuite. Pour cette raison, Mme Patoux gardait toujours sa combinaison pour dormir.
Les gens du village me traitaient comme la fille des Patoux. J’allais à l’église avec les Patoux. Personne ne me dénonça. je ne savais même pas que j’étais juive.
La séparation d’avec les Patoux me fut très douloureuse, car ils étaient devenus pour moi “Pépé” et “Mémé”. »

Les parents des fillettes ne reviendront pas. En août 1942, ils avaient été transféré de Gurs vers le camp de Rivesaltes puis vers Drancy en septembre 1942 avant d'être déportés sans retour vers Auschwitz le 4 novembre 1942 par le convoi n° 40.

Les deux orphelines seront alors accueillies par l'OSE à Draveil et à Tavery où elles resteront six ans avant d'émigrer aux États-Unis en 1951, n'oubliant jamais leurs sauveteurs.
Des années plus tard, Felice Zimmern reprit contact avec JuliettePatoux*, dont le mari était décédé entre temps.

17/05/2009

22 février, 2012

Esther Danielewicz, née Schwartz,une cousine de maman morte en déportation

Une cousine de ma maman:Esther
Danielewicz(née Schwartz )née le 15 août 1904 à Wlodova (Pologne)


  Déportée à Auschwitz par le convoi n° 13 au départ de Pithiviers le 31/07/1942. De profession Marchand.
Habitait en France 
Danielewicz, née Schwartz (Esther)le 15 août 1904 à Vlodova (Pologne)décédée le 5 août 1942 à Auschwitz (Pologne)et non le 30 juillet 1942 à Pithiviers (Loiret). 

 

Est inscrit(e) sur le Mur des Noms en tant que Esther Danielewicz de Pithiviers le 31/07/1942.
Il y a une erreur,que j'ai rectifiée sur mon blog,mais pas au mémorial de la Shoah
"Est inscrit(e) sur le Mur des Noms en tant que Esther DANIELOVITZ né(e) le 15/08/1904 à ULODOVA, déporté(e) par le convoi n° 13 au départ de Pithiviers le 31/07/1942."
Son mari:
Monsieur Icek DANIELEWICZ né le 30/08/1897 à CZESTOCHOWA. Déporté à Auschwitz par le convoi n° 01 au départ de Compiègne ou Drancy le 27/03/1942.
Habitait au 241, rue des Bluets dans le 11ème arrondissement à PARIS. (France)
Monsieur Icek Danielewicz né en 1897 à Czestocheva. Déporté à Auschwitz par le convoi n° 01 au départ de Compiègne ou Drancy le 27/03/1942. 
Est inscrit(e) sur le Mur des Noms en tant que Icek DANIELEWICZ né(e) le 11/10/1897 à CZESTOCHOWA, déporté(e) par le convoi n° 01 au départ de Compiègne ou Drancy le 27/03/1942


Leur fils
 Jacques Danielewicz né le 24 octobre 1926 à Paris (12e) décédé le 7 septembre 1942 à Auschwitz (Pologne)et non le 2 septembre 1942 à Drancy (Seine). 
Jacques DANIELEWICZ né(e) le 24/10/1926 à PARIS. Déporté(e) à Auschwitz par le convoi n° 27 au départ de Drancy le 02/09/1942.  
Est inscrit(e) sur le Mur des Noms en tant que Jacques DANIELEWICZ né(e) le 24/10/1926 à PARIS, déporté(e) par le convoi n° 27 au départ de Drancy le 02/09/1942





























14 février, 2012

Un nouveau livre:Les enfants de l’après-guerre dans les maisons de l’O.SE (L’œuvre de secours aux enfants)




 Les enfants de l’après-guerre dans les maisons de l’O.SE (L’œuvre de secours aux enfants)
De Katy Hazan
SOMOGY Éditions D’ART
Le livre n'est pas encore en vente publique,vous pouvez le commander
à
l’O.SE:www.ose-france.org

Contact: www.ose-france.org/categories/nous-contacter-2
Et:
Fondation pour la Mémoire de la Shoah: www.fondationshoah.org


Voir d’autres livres de Katy Hazan:www.ajpn.org/auteur-Katy-Hazan-804.html


          Que vous soyez des anciens de l’O.S.E, des membres de leur famille, des inconditionnels de l’historienne de l’O.S.E :Katy Hazan…si..si, il y en a, ou simplement intéressés par l’histoire de nombreux enfants juifs de l’après guerre, ce livre vous ravira.
  C’’est un livre d’Art, avec des histoires et des photos (surtout de l’immédiate après-guerre) ,de ces maisons d’enfants et de leurs occupants, qu’ils soient enfants ou adultes.
 Vous verrez des enfants souriants, heureux d’être simplement ensemble

Soutenez l’O.S.E et la fondation de la Mémoire de la Shoah
Achetez ce livre: 25€


Ces photos ne sont pas dans le livre,elles font partie de ma collection personnelle de l'O.S.E




























04 février, 2012

Nécrologie: SCHWARTZ: Włodawa

http://www.jewishgen.org/yizkor/Wlodawa/wlo008.html

Henia:époux:Moshe
Moshe:épouse Henia
Nachum:père:Moshe
Shmuel:père:Moshe
Yaakov:père:Moshe


Riva:époux:Zalman

Zalman:épouse:Riva
 

Faiga
Touvia:parents:M/Faiga
Yaakov Chmouel:parents:M/Faiga



22 janvier, 2012

Tobias Goldstein

Mon oncle Tobias Goldstein (Tobie,(Louis)est né 20-03-1914 à Copenhague.
Il a eu 3 enfants:
Arlette Goldstein
Alain Goldstein
Dominique (femme) Goldstein
Je sais que ma cousine Dominique Goldstein a eu 2 enfants: un garçon et une fille


19 janvier, 2012

Gérard Goldstein,fils de mon oncle Wolf

Je recherche mon cousin Gérard Goldstein,fils de Wolf ,afin de lui verser l'indemnisation de 900€ à laquelle il a droit.
10.000€ ont été octroyé  à mes grands-parents Samuel et Jochvet (dite Héléna),du fait des spoliations.
Leurs ayant droit peuvent demander leur dû

18 janvier, 2012

Hanna Léa Kaplan,née Goldstein, "dite Lisa"

Je recherche les descendants de ma tante Hanna Léa Kaplan,née Goldstein, "dite Lisa",afin de leur verser l'indemnisation de 900€ à laquelle ils ont droit.
10.000€ ont été octroyé  à mes grands-parents Samuel et Jochvet (dite Héléna),du fait des spoliations.
Leurs ayant droit peuvent demander leur dû

Je sais que"Lisa" a eu une fille qui s'appelle Claudine née Kaplan

Elieser Goldstein,dit Léon

Je recherche les descendants de mon oncle Elieser Goldstein,afin de leur verser l'indemnisation de 900€ à laquelle ils ont droit.
10.000€ ont été octroyé  à mes grands-parents Samuel et Jochvet (dite Héléna),du fait des spoliations.
Leurs ayant droit peuvent demander leur dû
Je ne sais pas ce qu'est devenu mon oncle,et s'il a eu des descendants.

02 janvier, 2012

Łowicz, Poland

Łowicz, Poland

Vilkaviškis (Vilkovishk)

Vilkaviškis (Vilkovishk)
54 ° 39 '23 ° 02'

Vilkovishk (en yiddish) se trouve dans la partie sud-ouest de la Lituanie sur les rives de la rivière Seimena, un affluent de la rivière Sesupe, environ 18 km de la frontière avec la Prusse (aujourd'hui la Russie) et 3,5 km de Saint-Pétersbourg-Berlin ligne de chemin de fer. Il était l'un des plus anciennes villes de la Lituanie, quand en 1660 le roi Jan Kazimir lui a accordé les droits d'une ville (droits de Magdebourg).
Jusqu'en 1795 Vilkovishk faisait partie du royaume polono-lituanien, quand la troisième division de la Pologne par les trois superpuissances de l'époque - la Russie, la Prusse et l'Autriche - Lituanie de devenir causé partie russe et partiellement prussienne. La part de l'Etat qui se trouvait sur le côté gauche de la rivière Nieman (Nemunas), y compris Vilkovishk, a été remis à la Prusse qui a statué au cours des années 1795-1807.
Sous la domination prussienne les habitants ont été encouragés à construire des maisons de pierre ou de brique, au lieu de celles en bois, pour lequel ils ont obtenu un tiers des dépenses. Dans ces années-là l'importance de la Vilkovishk augmenté, étant un centre commercial sur la route de Kovno à Koenigsberg.
Après Napoléon vaincu la Prusse et conformément à l'accord du Tilzit July1807, les territoires polonais occupés par la Prusse ont été transférés à ce qui devint connu sous le nom "Le Duché de Varsovie Grande", qui a été créé à cette époque. Le roi de Saxe, Friedrich-août, a été nommé duc, et le code napoléonien est devenu aujourd'hui la constitution du duché, selon laquelle tout le monde était égal devant la loi, sauf pour les Juifs qui n'ont pas bénéficié des droits civils.
Pendant les années 1807-1813, Vilkovishk appartenait à la "Grande Duché de Varsovie» et faisait partie du district de Bialystok. Le Codex napoléonien a ensuite été introduit dans cette région, reste en vigueur même pendant la période de la Lituanie.
À l'été 1812, Napoléon, avec une énorme armée d'environ 250.000 soldats, y est resté pendant 4 jours, causant de grands dommages aux habitants de la ville et ses environs. Napoléon dit à une délégation de Juifs Vilkovishk, qui s'était approché pour lui demander que l'armée y sont stationnées retirer leurs chevaux des synagogues - étant avant "Tisha beav" (9 Av) et les Juifs voulaient pleurer la destruction du Temple à Jérusalem , - qu'il avait été en Palestine avec son armée en 1898-99, et que si il a réussi à conquérir cette terre qu'il rétablirait le royaume juif.
Après la défaite de l'armée française en Russie de nombreux soldats en retraite ont été gelés à mort et noyé dans les lacs autour de Vilkovishk, et 80 soldats français et trois généraux ont été enterrés dans le voisinage de Vilkovishk. En 1815, après la défaite de Napoléon, tous de la Lituanie a été annexée à la Russie, à la suite de ce qui a été Vilkovishk inclus dans la province Augustowa (Gubernia), et en 1866 il est devenu une partie de la Gubernia Suwalk comme capitale administrative du district.
Les Russes ont construit grandes casernes près de la ville ainsi que plusieurs usines, une usine pour la production de spiritueux et de quelques grandes usines d'extraction de l'huile etc Ils ont aussi construit des entrepôts où les grands produits fabriqués localement ont été stockés avec les produits importés, pour la distribution dans les villes voisines .
Vilkovishk dans ces années a été le centre de traitement pour les porcs poils, et en 1900, environ 1.000 personnes étaient employées dans cette industrie.
Pendant les années 1882, 1886 et 1895 la ville a souffert de graves incendies.
En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, a été capturé Vilkovishk par l'armée allemande qui a régné là jusqu'à 1918, quand l'Etat indépendant de Lituanie a été créé. Pendant la période de la Lituanie indépendante (1918-1940) était un capitole Vilkovishk district administratif comme elle l'avait été avant et institutions appropriées, telles que les bureaux de district et la cour régionale, y étaient situés. Il y avait aussi trois hôpitaux (2 d'entre eux privés), 4 pharmacies, 2 lycées, 3 écoles primaires, une école de commerce, plusieurs bibliothèques, 2 presses d'imprimerie, 8 médecins, 8 dentistes et 2 cinémas.
Dans les années 1920 la ligne de chemin de fer Kazlu-Ruda - Marijampole - Kalvarija - Alytus a été construite, ce qui entraîne le transfert du centre commercial régional à Marijampole.
Sous le régime soviétique (1940-1941) Vilkovishk continué à servir de capitale administrative du district.
L'invasion de la Lituanie par l'armée allemande en Juin 1941 a causé la destruction de la plupart (environ 90%) des maisons de Vilkovishk. Pendant les premiers mois de l'occupation allemande (Juin-Septembre 1941), elles, avec leurs auxiliaires locaux assassiné 3056 personnes, la plupart d'entre eux juif. Vilkovishk a été libérée du joug nazi par l'Armée rouge le 9 août 1944.


Colonies juives qu'après la Première Guerre mondiale une
Selon la tradition, les Juifs ont commencé à s'installer dans Vilkovishk déjà dans le 14e siècle, mais dans les vieilles pierres tombales du cimetière juif ont été trouvés datant seulement de 1575. Au début de l'Bona reine du 16ème siècle (épouse du roi Zigmunt août, la deuxième) a fait don de bois pour les citoyens de Vilkovishk à construire des maisons de prière. Les juifs aussi ont été parmi les bénéficiaires et leur synagogue construite en 1545, qui a existé jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, après avoir été rénové à plusieurs reprises au fil des ans. Il contenait un grandiose chêne "Aron Kodesh" (arche sainte), haut de trois étages (11 mètres), artistiquement décorée avec ornements en bois gravé, qui abritait plusieurs rouleaux apporté par ces expulsés d'Espagne ainsi que l'habituel Torah sifrei (Rouleaux de la Torah).
Au début du 18ème siècle les juifs défunt de Koenigsberg (Prusse) ont été portées à Vilkovishk pour l'enterrement, parce qu'ils n'étaient pas autorisés à construire un cimetière pour eux-mêmes.

21 septembre, 2011

film de propagande GAZA STROPHE à Châteauroux

 
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L' ANTISEMITISME
8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy
Le Président*
Sammy GHOZLAN
0668563029
DRANCY LE
 
 
Le Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme a ete requis par de nombreux concitoyens , administrés de la Ville de Chateauroux notamment, scandalisés par la programmation au  Cinéma APOLLO ,d'un film dont le thème est provocateur, contestable et contesté.Il s'agit du film de propagande GAZA STROPHE qui  devrait être présenté le 22/9/11 en première soirée spéciale en partenariat avec l'association France Palestine Solidarité . Nous considérons que ce film de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk procède de la propagande palestinienne qui depuis 11 ans est la source essentielle de l'antisémitisme qui sévit en Europe et en France en particulier .Le parti prix des dirigeants de APOLLO est d'autant plus manifeste que le film est présenté comme un documentaire réalisé par  les auteurs qui auraient, "au lendemain de la guerre israélienne contre Gaza,  filmé, au milieu du chaos, la parole des habitants, l'unique bien qui reste aux Gazaoui."
Le BNVCA rappelle que ce film,dont les scènes montées, préparées, les discours téléguidés, sont de nature a inciter à la haine et à la violence, d'autant que ce film est partisan et ne prend pas en compte les causes de l'action israelienne,ni les drames vécus par la population des villes du sud d'israel bombardée depuis Gaza par les terroristes du Hamas . Des français en visite en israel aux mois de Juillet et Aout 2011 peuvent témoigner de ces bombardements incessants, qui tuent blessent détruisent.Selon les correspondants du BNVCA, dans  ce documentaire propagandiste,GAZASTROPHE les images,les opinions qui falsifient la vérité,sont assénées au public sans contradiction.
Nous demandons au Maire ce Chateauroux ,ainsi qu'au service Culturel de la Ville, et au Cinéma Apollo, de faire déprogrammer ce film de propagande, dont l'objectif est d'inciter à cette haine d'israel qui poussera à l'acte antijuif.
Nous rappelons que le BNVCA est déjà intervenu auprès de la direction d'une grande surface de la ville qui a retiré de ses étalages les produits israeliens et les produits cachers à la suite de menaces et intimidations exercées par les propalestiniens de BDS.
Nous attirons l'attention des autorités de Châteauroux sur le fait que l'Association France Palestine Solidarité ne peut recevoir aucune aide ou subvention publique , car selon les attendus du Tribunal Administratif requis en 2001 par le Préfet de  Seine Saint Denis à la demande du Conseil des Communautes Juives du Departement,elle n'est pas consédérée comme association caritative , mais à but politique.
Le BNVCA réfute à l'avance toute accusation de censure.,En la circonstance, compte tenu de l'expérience, et du grand malaise ressenti, le BNVCA agit de façon préventive, notamment au moment où les esprits seront échauffés par la campagne menée par l'Autorité Palestinienne pour  faire reconnaitre La Palestine à l'ONU. 
Le BNVCA saisit le Ministre de la Culture et le Ministre de l'Intérieur auxquels il demande leur intervention pour faire annuler cette programmation à risque.

18 août, 2011

Dans le village où je vis:Des Justes ont sauvé des enfants juifs

Gaston--Patoux

Gaston Patoux


Dossier Yad Vashem : 708
Remise de la médaille de Juste : 19/10/1971
Sauvetage : Vendœuvres 36500 - Indre
Profession: Fermier, vigneron


[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]


Gaston-Patoux
Les Justes de France au Panthéon
source photo : YV _ FMS
crédit photo : D.R.


Juliette* et Gaston Patoux* sont agriculteurs et habitent La Caillaudière, à Vendœuvres, près de Châteauroux.

En octobre 1940, David Zimmern et son épouse Lydia, née Bloch, des Juifs Allemands, sont internés au camp de Gurs avec leurs deux filles, Beate et Felice, nées en Allemagne en 1937 et 1939.

L'OSE parvient à faire sortir les deux enfants du camp de Gurs et les place à la pouponnière de Limoges. Beate et Felice y resteront deux ans, jusqu'à ce que l'OSE prennent la décision de disperser les enfants dans des familles non juive pour leur sécurité.

C'est ainsi que Felice, 4 ans, arrive chez Juliette* et Gaston Patoux* qui prendront soin d'elle comme si c'était leur propre fille.
Trois mois avant la fin de la guerre, ils accueillent également Beate.

Felice se souvient : « J’étais dans un état épouvantable en arrivant. Toute petite, maigre, et mon corps était couvert de croûtes à cause de la malnutrition.
Ils s’occupèrent de moi et me protégèrent comme si j’étais leur propre enfant. Je vécus avec eux pendant trois ans et demi, jusqu’à l’âge de cinq ans et demi. Ils avaient fait preuve de tant d’amour que j’avais fini par les considérer comme mes parents.
Quand je demandai à Mme Patoux, de nombreuses années plus tard, comment j’étais arrivée chez eux, elle me répondit : “Oh, je ne sais pas. Quelqu’un est sorti des bois et m’a demandé si je voulais recueillir une petite fille juive, alors j’ai dit oui.” Dès le début, ils m’ont extrêmement bien traitée. Je me sentais comme leur enfant. Je dormais dans la même chambre à coucher et ils employaient tous leurs efforts à me soigner.
M. Patoux me fabriqua un jouet : une poussette sur mesure. Les roues étaient toutes petite pour que celle-ci soit à ma hauteur. Elle était ornée d’une capote et de volants sur le côté. Ils m’offrirent aussi une poupée qui m’était très chère et que j’avais appelée ma “ya-ya”. Pour mon cinquième anniversaire, ils firent tout pour que j’aie l’impression d’être quelqu’un de vraiment important. Ils me firent monter sur une chaise et m’offrirent un bouquet de fleurs tandis que toute la famille applaudissait.
Recueillir ainsi une petite fille signifiait encourir un danger permanent : « A cause de moi, les Patoux craignaient dans cesse d’être arrêtés pas les nazis et étaient toujours prêts à prendre la fuite. Pour cette raison, Mme Patoux gardait toujours sa combinaison pour dormir.
Les gens du village me traitaient comme la fille des Patoux. J’allais à l’église avec les Patoux. Personne ne me dénonça. je ne savais même pas que j’étais juive.
La séparation d’avec les Patoux me fut très douloureuse, car ils étaient devenus pour moi “Pépé” et “Mémé”.
»

Les parents des fillettes ne reviendront pas. En août 1942, ils avaient été transféré de Gurs vers le camp de Rivesaltes puis vers Drancy en septembre 1942 avant d'être déportés sans retour vers Auschwitz le 4 novembre 1942 par le convoi n° 40.

Les deux orphelines seront alors accueillies par l'OSE à Draveil et à Tavery où elles resteront six ans avant d'émigrer aux États-Unis en 1951, n'oubliant jamais leurs sauveteurs.
Des années plus tard, Felice Zimmern reprit contact avec JuliettePatoux*, dont le mari était décédé entre temps.
Cette notice est réalisée avec le concours du Comité français pour Yad Vashem


Réseau de sauvetage
Juliette Patoux
Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Gaston Patoux
Felice Zimmern
Beate Zimmern


Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.



Autres articles parus dans le site de l'AJPN

1 Edmond Dauphin* (Secrétaire générale de la préfecture de l'Indre )

05 août, 2011

LE 5 AOUT 1944

LE 5 AOUT 1944


Aujourd'hui, je suis triste
Je commémore le massacre de 7 membres de ma famille qui ont été gazés ensemble à Birkenau/Auschwitz
Le 5 aout 1944
2 adultes et 5 enfants
Voir la liste des enfants déportés avec eux, par le convoi n° 77 parti de Drancy le 31 juillet 1944
4 des enfants et une adulte ont été raflés dans le centre de l'UGIF du 19è arrondissent
Un des enfants a été arrêté avec ses parents sur dénonciation d'un voisin qui voulait leur appartement
Pour moi, ils étaient 5 cousins et cousines et 2 tantes
Tauba (Thérèse) Goldstein: sœur de mon père: 24 ans
Sonia Goldstein née Sossia Smiliansky, épouse d'un frère de mon père: Wolf Goldstein: 33 ans: mère de 3 enfants (2 fils gazés ce jour là):
Bernard Goldstein, fils de Wolf: 14 ans
Daniel Goldstein: Fils de Wolf: 5 ans
Jacques Bender: Fils d'une sœur de mon père: Gita(Ida) née Goldstein: 12 ans
Dora Bender: fille d'une sœur de mon père: Gita(Ida) née Goldstein: 8 ans
Jean Bender: Fils d'une sœur de mon père: Gita(Ida) née Goldstein:4 ans

29 mai, 2011

Mon voyage à Birkenau-Auschwitz


Mon voyage à Birkenau-Auschwitz J'ai fait ce voyage, il y a quelques années. Depuis, j'ai créé mon blog et fait des recherches
Mon voyage à Birkenau-Auschwitz
J'avais sept ans, je vivais dans une maison d'enfants de l'O.S.E (Oeuvre de Secours aux Enfants), lorsque s’est effectué mon premier contact avec la Shoah, pendant la visite du camp du Struthof (je ne mettais pas encore de nom sur l’horreur) C'était à Haguenau, en Alsace.
Ce que je me rappelle - et c'est une image qui m'a poursuivie toute ma vie – ce sont les cellules où les prisonniers ne pouvaient se tenir debouts, ni couchés ; cela m'avait semblé terrible, je m'imaginais à leur place...
Puis, en grandissant, je constatai qu'une chape de plomb occultait le sujet. Nous n'avions pas le droit de nous procurer quoique ce soit d'Allemand, par exemple. Ensuite, il y eut des films que je n’eus pas l’autorisation d’aller voir parce que j’étais trop jeune…
Adolescente, je me suis acheté - avec mon argent de poche - trois livres d'Elie Wiesel : « La Nuit », « L'Aube », et « Le Jour », et je me suis plongée dans le sujet, même si les adultes n'en parlaient pas, même si les blessures étaient à fleur de peau.
J'ai grandi, posé des questions à ma mère, qui m'a raconté une foule d'anecdotes, plus terribles les unes que les autres. J'ai appris, lors de l’enterrement de ma grand-mère, que sept membres de ma famille étaient morts à Auschwitz-Birkenau ; mon père avait perdu trois frères et sœurs, avec conjoints et enfants ! J’ai su que peu de membres de la famille étaient revenus.
Je ne cessais plus de questionner : tout le monde me répondait enfin.
En 1973, j'ai visité le camp de Dachau qui, même s’il n'était pas un camp d'extermination, m’a terriblement choquée.
En Israël, j'ai visité Yad Vachem et, bien sûr, j'en ai été bouleversée.
Il me restait un pèlerinage à effectuer, au nom des miens. Mon frère et une de mes sœurs, à qui j'avais parlé de ce projet, ont été horrifiés à l'idée que je puisse me rendre en Pologne - qui est le pays de naissance de mon père - non pour y faire du tourisme, bien sûr, mais pour me recueillir sur les cendres de ma famille et de mon peuple victime du seul génocide «industrialisé » de l'histoire de l'Humanité
J'ai pris l'avion à Roissy en février 2003, un charter affrété pour l’occasion, avec des repas cacher destinés aux observants.
Nous arrivons à Cracovie, et pour moi c'est un moment que je qualifierais d'historique. Enfin la boucle est bouclée ; je mets les pieds en Pologne ! C'est surtout cela qui m'importe, même s'il fait moins quatorze degrés ! Nous montons dans les cars qui nous conduisent au camp d’extermination de Birkenau, à cinquante kilomètres de là. Pendant le trajet, je m'imprègne des images de ce « morceau » de Pologne, en me disant qu’il y a bien longtemps, des gens de ma famille avaient grandi et vécu ici.
Je cherche partout des panneaux qui indiqueraient le nom de la ville de naissance de mon père, qui n'est pourtant pas loin d'ici ; nulle part, je ne trouverai Lodz… Je ne comprends pas, je suis déçue !
Nous arrivons devant l'entrée du camp. Le plus grand cimetière du monde se trouve devant moi et tout à coup, je suis prise de panique, je me dis que je suis folle d'être venue jusqu'ici, que je vais sûrement me sentir mal. Je commence à douter : vais-je supporter cette épreuve ? Heureusement qu'il y a l'effet de groupe, les gens sont certes graves, mais aussi curieux...
Dans le car, on nous a expliqué que nous aurons un guide polonais parlant français, et un rescapé qui a douloureusement connu l'endroit que nous visitons.
Nous commençons par la visite du poste d'observation des SS. Nous montons un escalier, et nous nous arrêtons à un étage d’où nous avons une vue « imprenable » sur le camp d'extermination de Birkenau. Soudain tant de lectures me reviennent en mémoire, comme autant de coups de poing que je suis en train de prendre en pleine figure!
Les récits des rescapés me semblent maintenant si clairs ! Être sur les lieux évoqués dans ces livres dévorés, qui m'obsédaient au point d’oblitérer tout autre pensée, quel choc !
Nous commençons la visite du camp. Il fait extrêmement froid, moins quatorze degrés, sous un soleil resplendissant.
Je suis très bien couverte, je n'ai pas froid, même si par moments nous avons la sensation que le sol est gelé et que nos bottes nous transmettent une impression d’inconfort. J’évoque les déportés, qui, par ce froid étaient en pyjama, et parfois nus, en n'étant quasiment pas nourris.
Car non seulement les nazis ont gazé et brûlé plus de six millions de Juifs, mais ils ont astreint les plus résistants d’entre eux à des travaux excessivement pénibles, sans les nourrir suffisamment, attendant que ces mauvais traitements aient raison d'eux. De toute façon, il y avait des arrivages massifs de pauvres hères qui prendraient le relais… Il y avait tant de cynisme dans les comportements des SS !
Ce camp est immense. Même en imagination je n’avais pas idée de son étendue ! Combien étaient-ils, ici, en même temps ?
Tout à coup, je ne suis plus en février 2003, mais en février 1943 : je deviens eux, je ferme les yeux et m’imagine à leur place. Me voici prisonnière des Nazis, je vois des gens en haillons, faméliques, visages fermés, regards éteints, qui me croisent sans un mot.
Il faut que je me ressaisisse. J'ouvre les yeux et me rends compte que le groupe est déjà loin. Je panique un peu, il y a plusieurs groupes, je ne sais plus lequel est le mien. J'ai du mal à me reprendre. Je cours et retrouve mon groupe !
Nous visitons les baraquements : le premier, un dortoir avec des rangées de châlits. Le rescapé nous donne des détails épouvantables sur l'organisation de la vie ici, avec un moyen de chauffage dérisoire pour la dimension du bâtiment et aux morsures de l'hiver. Nous parcourons ensuite les latrines : des rangées de trous où la pudeur ne pouvait être de mise.
Puis nous arrivons devant des ruines, celles de la chambre à gaz que les SS ont détruite au moment de leur fuite, afin de ne pas laisser derrière eux ces traces de leur barbarie. Cela aurait considérablement aidé les négationnistes de tous bords qui pourraient alors affirmer : « Des preuves, quelles preuves ? »
Enfin, vint un autre moment intense d'émotion, la vue du Mémorial croulant sous les fleurs, car même s’il est vrai que beaucoup refusent d’aller sur les lieux, beaucoup d’autres « visitent » les camps de la mort, heureusement pour la Mémoire de l’Humanité !
Tous les groupes se rejoignent devant ce Mémorial : en les attendant, je discute avec des adolescents venus ici en voyage scolaire. Il y a parmi eux de jeunes Arabes qui ont cette chance d'avoir des parents compatissants.
Des élus ceints de leur écharpe font un discours républicain. Puis on récite le Kaddish, et une prière chrétienne. Je pleure en silence, tête baissée. Je n'en peux plus, je me rends compte que je suis en train de vivre les moments les plus intenses de mon existence, je relève la tête et m’aperçois que la plupart des personnes présentes pleurent elles aussi. Le silence est oppressant.
Il est midi ; nous nous dirigeons vers la sortie du camp, remontons dans les cars et nous dirigeons vers Auschwitz, qui n'était pas un camp d'extermination, mais la partie « administrative » de l'organisation de la solution finale si chère à Hitler.
Je jette un dernier regard sur les rails du chemin de fer qui ont emmené tant et tant d'êtres humains à la mort.
Le rescapé nous raconte son arrivée, sa descente du train à bestiaux, la sélection abjecte et l'envoi immédiat à la mort des bras « inutiles » !
Nous arrivons à Auschwitz dix minutes plus tard. On nous explique que nous pouvons manger nos sandwichs dans le car, ou à l’extérieur : quelques personnes descendent, le groupe se restreint. Nous n'osons pas échanger nos impressions et, pour détendre l'atmosphère, décidons de partager ce que nous avons.
Puis c'est l'entrée du camp d'Auschwitz, à présent transformée en musée, et là, c'est la descente aux enfers, la visite du musée des horreurs !
Dans la première salle, il y a dans des vitrines contenant des monceaux de cheveux ; à côté, des appareils orthopédiques, des jambes artificielles, dans une autre, des jouets, des landaus des amoncellements de valises avec des noms ; j'y trouve le mien...bien sûr. Chaque fois que je sors d'un bâtiment pour entrer dans un autre, je respire cet air glacial qui m'aide à refaire surface.
Certains bâtiments étaient réservés aux militaires et civils administrateurs du camp, d’autres servaient de prisons pour les non Juifs, qui y ont été torturés : et les moyens de torture sont là, devant nous!
Je retrouve une cellule identique à celle qui m’avait tant impressionnée au Struthof, lorsque j'avais sept ans.
Il y a un endroit très particulier à Auschwitz, une sorte de musée de la Mémoire, et c'est cette dernière partie de la visite que nous allons effectuer maintenant.
D’abord nous entrons dans la première chambre à gaz ; l’interprète nous explique son fonctionnement! Ma tête va exploser, j'en suis sûre ! Ce n'est pas possible, j'ai l'impression de commettre un sacrilège : rentrer et sortir VIVANTE d'une chambre à gaz ! Ensuite, c'est la visite des fours crématoires qui ont été reconstitués, les S.S les ayant détruits avant leur fuite.
La visite est presque finie ; l'interprète distribue des petites bougies, elle me demande combien j'en veux, je ne comprends pas....Combien, pourquoi ? J'en prends une quand même et je vais réaliser très vite… Les salles que nous visitons à présent sont plongées dans une atmosphère sombre. Il y a des noms partout, ceux de résistants, et d'autres, arrachés à des documents d'époque.
Soudain, dans une salle, quelque chose attire mon attention : au milieu, par terre, un petit monument où brûlent d’innombrables bougies. Je sors la mienne de la poche de mon blouson et j'essaie de lui trouver une place. Enfin j'y arrive, je la pose, l'allume avec une autre que me tend quelqu’un ; à mon tour je tends ma bougie allumée... Je me redresse. Un chant Yiddish que je connais s’élève et nous pétrifie ! Notre silence lui répond : plus rien ne bouge, seul ce chant est perceptible.
Je ferme les yeux et je dis : « Au nom des miens qui n'ont pas connu la Shoah, au nom de ceux qui l'ont connue et ont survécu, je m'incline à jamais sur le souvenir des cendres des sept personnes ma famille qui ne sont pas revenues de l'enfer sur terre » Et je pense soudain à mon père et ma mère qui ne sont plus de ce monde, et qui, eux, auraient compris le besoin essentiel que j'ai eu de faire ce pèlerinage.
Nous remontons dans les cars, puis dans l'avion.
Voilà, la visite est terminée, je ne regrette pas, mais je sais déjà que je ne considèrerai plus jamais le monde dans lequel je vis de la même façon.
Effectivement, les mois ont passé, et pour moi, il y a un « avant » et un «après » Je suis devenue beaucoup plus sensible à tout ce qui concerne le peuple juif en général, et Israël en particulier.
Je relativise tout ce qui touche aux soucis quotidiens, mais suis devenue une vraie furie dès que l'on s'attaque à ce qui est l’essence de vie, ma Judéité. Ce que j'ai vu à Birkenau-Auschwitz, je ne l'oublierai jamais, et je ne cesse de montrer les photos que j'y ai prises.
J'ai aussi acheté un livre de photos, que j'ai offert à l'association Les Amis d'Israël, de Châteauroux, dont je suis une adhérente active, afin qu'à chaque manifestation à laquelle nous participons, nous puissions susciter interrogations, discussions et enseignements.
J'espère, pour finir, que les enfants de France et d'ailleurs saisiront toujours l'occasion de faire ce voyage initiatique, les préparant à l'acceptation de notre spécificité, de ce qui nous compose et qui nous rend plus forts, en dépit des épreuves.
Ainsi, ils deviendront des femmes et des hommes au sens le plus noble, des citoyens de l’Humain.

29 avril, 2011

Dernières recherches généalogique FAMILLE GOLDSZTAJN/devenu Goldstein/JASKULA à LASK et LODZ

MARIAGES LASK  
Fratrie

GOLDSZTAJN Mosek Jakub 1875  : dit: Jakub:arrière grand père                          
JASKULA  Golda  1875: arrière grand mère

GOLDSZTAJN Chajm  1877                            
PRASZKER   Raca   1877
                                     
RZESLAWSKI Abram   1879                                       
GOLDSZTAJN Ruchla Basia 1879
                                     
GOLDSZTAJN   Chil Josek 1883                                       
MAGIDA  Chaia   1883   
                                     
GOLDSZTAJN   Juda Majer 1883                                     
KOZMIN  Matla          1883   
                                     
KWIATKOWSKI Gedalije    1883                            
GOLDSZTAJN Chana Fajga 1883

LODZ
NAISSANCES: Ils étaient déclarés en même temps : 1895
Cela était la règle
Mon grand père déclare : 1 frère et 4 sœurs, à l'étranger (U.S.A),lors du dossier de naturalisation
Sans compter les décès, fréquents à cette époque, 2 soeurs ont du naitre après
GOLDSZTAJN Szmul: grand-père      devenu Samuel GOLDSTEIN GOLDSZTAJN Zelda             
GOLDSZTAJN Chana   
GOLDSZTAJN Izrajel   

05 février, 2011

Fille de ma soeur Raymonde

J'ai retrouvé une nièce, Chantal:fille ainée de ma soeur Raymonde
C'est toujours un immense plaisir d'arriver à un résultat de recherche

27 décembre, 2010

Un neveu m'a retrouvée grâce à ce blog

Une de mes sœurs avait perdu un de ses fils de vue
Celui ci m'a retrouvée grâce à ce blog
J'en connais une qui va être folle de joie

13 octobre, 2010

Elle s'appelait Sarah:Merci Tatiana de Rosnay

  Comme le film sort aujourd'hui,je mets cet article qui date de 2008,

 

Merci Tatiana de Rosnay

Tatiana de Rosnay m'a écrit
Je connaissais son livre, bien sûr.
Je ne l'avais pas mis dans mes liens ni lu car il s'agit d'un roman, je ne lis pas de roman, et ne mets dans mes liens que des histoires vraies
JE VAIS FAIRE UNE EXCEPTION
Je suis consciente que c'est un roman UTILE, mais je dois reconnaitre aussi, qu'il est une approche sur la SHOAH, surtout pour les enfants et adolescents
Tatiana de Rosnay tient aussi un BLOG
Et aussi son autre BLOG
Voici son mail:

Bonjour madame,
je suis l'auteur d'un roman dont le titre est "Elle s'appelait Sarah", et qui est mon hommage aux enfants du Vel d'Hiv.
Je trouve votre blog très émouvant et j'aimerais pouvoir le faire figurer dans mes liens.
Merci à vous
Tatiana de Rosnay

29 août, 2010

Marianne LEVINAS,née Marie Goldstein vit aux USA

J'ai des nouvelles de Marianne Levinas (née Marie Goldstein),fille de Wolf,frère de mon père : Isaac ,dit Jacques Goldstein
Yoeliz,son époux venant de décéder, elle a préféré partir en maison de retraite
Elle est très fatiguée, car elle ne supporte la mort de son époux (63 ans de vie commune)