Vilkaviskis, Lituanie
Les juifs vivent dans la ville lituanienne de Vilkaviskis (Vilkovishk), sur la frontière allemande, depuis le XIVè siècle. La communauté compte 4.417 Juifs en 1856 (834 chrétiens), 3.480 en 1897 (60% de la population totale), 3.206 en 1923 (44%) et 3.609 en 1939 (45%). La communauté de Vilkaviskis a une vie sociale et culturelle juive très active. Début 1939, la communauté juive accueille 300 juifs polonais expulsés de Suwalki par Hitler. Avec l'annexion de la Lithuanie par l'Union Soviétique en juin 1940, la vie religieuse, culturelle, politique et économique est sérieusement entravée par le système communiste. Cinq familles et deux célibataires sont été exilés en Sibérie.
À l'aube le 22 juin 1941, Vilkovishk est bombardé par la Luftwaffe ; le centre de la ville est ruiné, et la plupart des maisons juives dont la vieille synagogue est incendiée. C'était le commencement de l'invasion allemande de l'URSS. La plupart des juifs qui s'étaient sauvés de la ville bombardée retournée et serrée ensemble dans les maisons intactes restantes.
L'armée allemande entre dans Vilkovishk le premier jour de l'invasion ; les nationalistes lithuaniens commencent immédiatement leurs exactions contre les Juifs, pillent les maisons et guident les Allemands, intensifiant le pillage. Le 24 juin 1941, tous les hommes juifs sont convoqués place du marché, sont répartis en groupe de travail et doivent déblayer les ruines, rassembler les soldats russes tués et les enterrer, et remettre la ville en état. D’autres sont envoyés travailler dans les fermes nationalisées. Comme Vilkovishk est situé à moins de 25 kilomètres de la frontière allemande, le destin des Juifs est confié à la Gestapo de Tilsit, qui a ordre de nettoyer le secteur des Juifs et des communistes. Immédiatement, les Juifs sont opbligés de porter l’étoile de David.
Une nuit de début juillet, tous les hommes valides sont rassemblés par la police lituanienne aux ordres de la Gestapo, et emmenés hors de la ville dans le séminaire catholique où ils sont battus et maltraités ; 3 d’entre eux, qui tentent de fuir, sont tués. Au bout d’une semaine, ils sont transférés dans des baraques de l’armée hors de la ville, baraques ceintes de barbelés, et l’endroit est proclamé ghetto. Un « Judenrat » de 4 juifs est désigné, et le 27 juillet, le ghetto est cerné par des policiers lituaniens. Pour éviter la panique et empêcher les tentatives d’évasions, les gardes calment les Juifs en leur disant qu’il ne leur arriverait rien. Le commandant le la garde réquisitionne 250 hommes, les équipe de pelles, les mène sur le terrain d’entraînement et leur ordonne de creuser des tranchées devant servir à installer en terre des réservoirs d’huile. En soirée, les hommes sont renvoyés au ghetto. Le jour suivant, 28 juillet 1941, 800 hommes, y compris 65 communistes non-Juifs sont rasemblés dans la cour et obligés de se dévêtir. Amenés aux fosses, ils sont exécutés par balle et ensevelis. En ville, auprès des femmes, la rumeur est répandue que les hommes ont été transférés sur divers chantiers. Le commandant de la ville apaise les craintes, et recueille de l’argent et de objets de valeur pour sois-disant le faire parvenir aux hommes…
Le 1 août, toutes les femmes, les enfants et les personnes âgées sont rassemblés et transférés dans les baraques. Chaque personne a le droit d’emporter 25kg de bagages et 250 roubles. Immédiatement, et malgré que le terrain d’exercice ait été nivelé, les femmes découvrent les tranchées, au nombre de trois, dont l’une est vide. Les gardes les empêchent d’approcher. Le 24 septembre, selon le même rituel, les femmes et les enfants sont exécutés à leur tour. Bon nombre parvient à s’échapper, mais toutes seront rattrapées et abattues. Seules deux sœurs sont sauvées par une femme lituanienne qui les cache dans un petit village à 9km de Vilkaviskis.
Selon des données soviétiques officielles, 3.056 personnes ont été assassinées à Vilkovishk par les Allemands et leurs auxiliaires entre juin et septembre 1941.
À l'aube le 22 juin 1941, Vilkovishk est bombardé par la Luftwaffe ; le centre de la ville est ruiné, et la plupart des maisons juives dont la vieille synagogue est incendiée. C'était le commencement de l'invasion allemande de l'URSS. La plupart des juifs qui s'étaient sauvés de la ville bombardée retournée et serrée ensemble dans les maisons intactes restantes.
L'armée allemande entre dans Vilkovishk le premier jour de l'invasion ; les nationalistes lithuaniens commencent immédiatement leurs exactions contre les Juifs, pillent les maisons et guident les Allemands, intensifiant le pillage. Le 24 juin 1941, tous les hommes juifs sont convoqués place du marché, sont répartis en groupe de travail et doivent déblayer les ruines, rassembler les soldats russes tués et les enterrer, et remettre la ville en état. D’autres sont envoyés travailler dans les fermes nationalisées. Comme Vilkovishk est situé à moins de 25 kilomètres de la frontière allemande, le destin des Juifs est confié à la Gestapo de Tilsit, qui a ordre de nettoyer le secteur des Juifs et des communistes. Immédiatement, les Juifs sont opbligés de porter l’étoile de David.
Une nuit de début juillet, tous les hommes valides sont rassemblés par la police lituanienne aux ordres de la Gestapo, et emmenés hors de la ville dans le séminaire catholique où ils sont battus et maltraités ; 3 d’entre eux, qui tentent de fuir, sont tués. Au bout d’une semaine, ils sont transférés dans des baraques de l’armée hors de la ville, baraques ceintes de barbelés, et l’endroit est proclamé ghetto. Un « Judenrat » de 4 juifs est désigné, et le 27 juillet, le ghetto est cerné par des policiers lituaniens. Pour éviter la panique et empêcher les tentatives d’évasions, les gardes calment les Juifs en leur disant qu’il ne leur arriverait rien. Le commandant le la garde réquisitionne 250 hommes, les équipe de pelles, les mène sur le terrain d’entraînement et leur ordonne de creuser des tranchées devant servir à installer en terre des réservoirs d’huile. En soirée, les hommes sont renvoyés au ghetto. Le jour suivant, 28 juillet 1941, 800 hommes, y compris 65 communistes non-Juifs sont rasemblés dans la cour et obligés de se dévêtir. Amenés aux fosses, ils sont exécutés par balle et ensevelis. En ville, auprès des femmes, la rumeur est répandue que les hommes ont été transférés sur divers chantiers. Le commandant de la ville apaise les craintes, et recueille de l’argent et de objets de valeur pour sois-disant le faire parvenir aux hommes…
Le 1 août, toutes les femmes, les enfants et les personnes âgées sont rassemblés et transférés dans les baraques. Chaque personne a le droit d’emporter 25kg de bagages et 250 roubles. Immédiatement, et malgré que le terrain d’exercice ait été nivelé, les femmes découvrent les tranchées, au nombre de trois, dont l’une est vide. Les gardes les empêchent d’approcher. Le 24 septembre, selon le même rituel, les femmes et les enfants sont exécutés à leur tour. Bon nombre parvient à s’échapper, mais toutes seront rattrapées et abattues. Seules deux sœurs sont sauvées par une femme lituanienne qui les cache dans un petit village à 9km de Vilkaviskis.
Selon des données soviétiques officielles, 3.056 personnes ont été assassinées à Vilkovishk par les Allemands et leurs auxiliaires entre juin et septembre 1941.
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