Arrières grands-parents paternels Mariage1875Lask Pologne Mosek Jakub Goldsztajn/Golda Jaskula. Arrière-arrière grand-père Hénoch Lebowicz 1817/1878, marié 1839Faygi Milewski1819/1900 fils Icyk Ber Lejbowicz 1849/1904 marié Gitla Cymber fille Jochwet Lejbowicz 14/8/1885 Lodz/1890Samuel GOLDSTEIN fils Mon père:Isaac/IsakJacques /JackGoldstein14/07/1906Lodz Grand-père maternel Zelman Malakovsky?/Menakovski 7/09/1883 Volkoviez?.Grand-mère Bejla SCHWARTZ1886Wlodawa Lituanie
18 mars, 2009
Oncle Joseph raconte Drancy et la guerre
Photo d'oncle Joseph juste après la guerre, avec la médaille de la résistance
Mon oncle Joseph Goldstein est le dernier de la fratrie, mon père est l'aîné (de 14 enfants)
25 juillet, 2008
Retouvailles familiales
Ton blog m'a très émue et les souvenirs sont revenus à la surface de voir mes grands parents et ma maman Nenette moi aussi j'ai des photos de cette époque n°de tel 04.........ou mon email j........ je souhaite de tout cœur que l'on se parle c'est le moment de faire connaissance je t'embrasse
J'ai répondu, puis nous avons eu une longue conversation téléphonique
J'ai aussi fait suivre son message à la famille
Son frère m'a répondu:
Puis Sylvie:
Je n'ai pas osé appeler notre oncle Joseph mais
Il faut que je me remette un peu de mes émotions.
J'ai envoyé un email à Alain Goldstein
Tu ne te rends pas compte de la joie que j'éprouve
Je t'aime je t'embrasse
TA COUSINE Sylvie
Mon Oncle Joseph m’a raconté Drancy et la suite
J’ai trouvé cette photo, qui date de 1945,il avait 16 ans , il a la médaille de la résistance, mais, ça, il ne me l’a pas dit (cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Mon Oncle Joseph m’a raconté Drancy et la suite
Récit enregistré le 26 juin 2008 , chez lui, à Cagnes sur Mer
Cela se passait le15 mai 1942
Les Allemands avaient donné une loi comme quoi on pouvait se promener de 3 h à 4h l’après-midi et le matin de 11 h à midi pour faire ses commissions.
J’avais 12 ans et à l’époque, je ne savais pas lire l’heure.
Je sentais qu’il était plus de 4h, j’ai demandé à des passants, sur le pont Marie, s’ils avaient l’heure. Ils m’ont regardé avec un air « les yeux révolvers » (je portais l’étoile). Et m’ont répondu : Sale juif, tu aurais du être rentré depuis au moins ½ heure.
A proximité, il y avait 2 gardiens de la paix, ils ont entendu, se sont approchés, il y a eu un petit attroupement.
Un passant a dit "Oui, ce petit youd, il devrait être chez lui."
J’ai répondu aux agents : Je m’excuse, je ne sais pas lire l’heure, je n’ai pas de montre, j’ai demandé quelle heure il était, et ça a fait un scandale.
Les deux agents m’ont dit : tu vas venir avec nous au dépôt
J’ai répondu : il faut que je prévienne mes parents
Ils m’ont répondu : ne t’inquiètes pas, tes parents seront prévenus, n’aie pas peur
Ils m’ont emmené au dépôt du commissariat du 4è arrondissement et de là, ils sont venus me chercher et m’ont emmené à Drancy
Pendant mon séjour à Drancy, tous les jours à 6h du matin et du soir, on faisait l’appel.
Les Kapos venaient toujours par derrière..
Un jour, j’ai oublié d’enlever mon béret, j’ai reçu une de ces claques sur l’oreille droite qui m’a mis K.O, personne n’avait le droit de me relever. On m’a laissé inanimé par terre
Quand l’appel a été terminé, on était libre, on m’a ramassé, les kapos m’ont envoyé au dispensaire qui soignait les enfants. (Les J2)
2 jours après, mon oreille a commencé à suinter, il y avait beaucoup de pus
Le chef infirmier (il avait 3 assistantes) a mis une poudre pour localiser l’infection,
Mon oreille était complètement bouchée, une infirmière l’a nettoyée avec de l’eau bouillante et de l’alcool à 90, j’ai hurlé
Avec de la gaze, il a fait des mèches, qu’il fallait changer tous les jours, ça coulait..
Et à la base du crâne, de l’oreille droite, ça commençait à s’étrangler à cause du pus
Le chef infirmier a appris, par le nouveau décret, que j’allais être relâché, il m’a dit : dès que tu sors, tu vas à l’hôpital voir un oto-rhino.
J’y suis resté 5 mois et demi, du 15 mai au 1er novembre 1942
J’ai été relâché, parce que le maréchal Pétain a écrit une lettre à la Kommandantur du quartier de l’Opéra, comme quoi, il fallait relâcher tous les enfants âgés de 12 à 16 ans qui ont été arrêtés avant la rafle du Vel d’Hiv (16juillet 42)
Je suis retourné à pieds chez mes parents rue des Deux Ponts, ils avaient appris que j’avais été arrêté, c’est ma soeur Anna qui m’a emmené à l’hôpital Rothschild.
Ils ont décidé de m’opérer de la mastoïdite, mais ils m’ont opéré de l’évidement du pus et m’ont mis des mèches. Pendant 6 mois, ça a continué à couler.
Puis je suis parti me cacher dans l’Oise, à Noyon. Il ne fallait dire à personne où on était.
Ce sont des relations non juives qui m’ont aidé
Ensuite, je suis parti dans la Nièvre, je suis entré dans la résistance, j’avais 13 ans et demi. Puis à Dijon, (dans la campagne) jusqu’à la libération
J’ai travaillé dans une ferme, je m’occupais des 2 vaches, la fermière avait 70 ans et avait besoin d’aide, elle avait des rhumatismes aux mains. Ils avaient beaucoup de terrain, en échange des chevaux d’un voisin, j’allais travailler chez eux.
A la libération, je suis rentré chez moi
05 juillet, 2008
Mon Oncle Joseph Goldstein
Cliquez sur les photos de mon oncle Joseph , enfant, adolescent et jeune adulte
Le 25 juin, je suis partie dans le midi de la France, pour rencontrer mon oncle Joseph Goldstein, le plus jeune frère de mon père Mon père: Isaac Goldstein est l'ainé des 14 enfants, Joseph est le plus jeune C'est bien sûr, avec une énorme émotion que je l'ai revu avec ma tante Esther, son épouse La dernière fois que je les ai vus, c'est à l'enterrement de mon père, en 1992 Je n'avais pratiquement pas de contact avec la famille de mon père Alors, là, je me suis rattrapée J'ai passé un séjour extraordinaire, fait d'amour et de nostalgie Nous avons fouillé dans les photos, je les ai scannées et elles sont sur le blog maintenant
J'ai ,bien sûr, pris des photos aussi
23 avril, 2008
LA FAMILLE GOLDSTEIN SE RETROUVE
J’ai retiré les noms de lieux et les numéros de téléphone
Voici une série de messages que j'ai reçus qui me réconfortent
Je n'ai pas travaillé depuis si longtemps pour rien
Madame,
Je vous écris car je suis l’épouse de Serge Goldstein, fils de Joseph Goldstein, le plus jeune frère de votre père.
La semaine dernière j'étais avec mon mari chez mes beaux-parents près de Nice et j'ai parlé de votre blog, ils sont tous les deux d'accord pour que vous les contactiez.
Ma belle-mère a un ordinateur mais pas Internet, donc mon fils doit lui copier sur CD votre blog et le lui envoyer la semaine prochaine.
Vous pouvez les appeler, voici leur numéro :.....
Esther et Joseph Goldstein.
Quant à mon mari et moi, nous habitons ….……….
.Votre blog est très intéressant, bravo à vous.
Avec mon amitié
Chantal Goldstein-Lavina
Waouhhhh !
Que d’émotions en ce lundi après la "traversée du désert"...
J'ai passé quasiment toute la journée au tel avec toute la famille Joseph, Esther, parents et enfants (cousins, Serge, Samuel et Rose)
Vraiment ému, profondément touché...
2 d'entre eux habitent Paris, Rose et Samuel. Nous allons nous voir très vite
Merci et bravo à toi, tu es l’ange missionnée pour toutes ces belles retrouvailles
Je t'embrasse fort
Alain Goldstein
Un grand merci
Bonjour,
Nous ne nous connaissons pas, je suis la fille de Joseph, nous sommes donc cousines germaines, et je voulais vous remercier pour le travail que vous avez fait.
Cela m'a permis de retrouver mon cousin Alain.
J'ai été très émue, et très touchée de ces retrouvailles.
Encore un grand merci
Bien affectueusement
Rose
Bonjour
Je suis Patrick Goldstein, Le frère d'Alain et Philippe:
Donc ton cousin.
Je voudrais te remercier pour toutes ces recherches; C'est vraiment très émouvant. J'ai eu Alain hier soir? IL m'a raconté pour Notre Oncle c'est génial. Je vais aussi lui téléphoner.
Quelssss Souvenirssss!!!!!
C'est super Internet...bien sur, la preuve EST faite;
Je crois aussi que se VOIR TOUS (Oncle, cousins, cousines): serait une bonne chose.
Encore merci pour tout. A bientôt.
Patrick
21 avril, 2008
J'ai retrouvé mon dernier oncle Joseph Goldstein
Depuis longtemps, je recherchais le plus jeune frère de mon père, Je savais beaucoup de chose sur lui, je savais qu'il s'appelait Joseph, qu'il était né à Paris, en 1929
Il est le 14è enfant .
Mon cousin Alain m'avait dit qu'il habitait Nice ou ses environ, j'ai cherché, pas trouvé..
Et voilà..l'épouse de son fils a lu mon blog..
Je raconterai la suite très bientôt
Joseph est à gauche sur la photo prise sur le pont, à côté de la rue des Deux-Ponts, où ils habitaient.
Cette photo a été prise pendant la guerre, mes oncles portent l'étoile jaune
31 mars, 2008
Deux de mes oncles sur les trois libérés des camps de concentration et 2 oncles dans la résistance
Voeux de Wolf et de sa 2è épouse Rachel pour le mariage de ma tante Anna Goldstein
Mon oncle Kopel Goldstein avec son brassard FFI
Mon oncle Joseph Goldstein avec la médaille de la résistance
3 de mes oncles étaient dans la résistance
Cliquez sur les images pour les agrandir
Deux de mes oncles sur les trois libérés des camps de concentration
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Traduction de la lettre reçue Musée National d'Auschwitz Birkenau à Oswiecim
En réponse à votre lettre du 4.05.2007, le Musée National d'Auschwitz Birkenau à Oswiecim vous informe qu'après une investigation poussée dans les documents en notre possession, il a été établi ce qui suit :
GOLDSTEIN Wolf - né le 19.12.1908 à Lodz a été déporté au KL Auschwitz le 3.08.1944 en provenance de Drancy. Dans le camp il a été désigné en tant que déporté n°B-3774. Il a été affecté au Blindganger Suchkommando - commando de démineurs.
À la date du 28.01.1945 il figure sur la liste du convoi de déportés transférés du KL Auschwitz au KL Dachau via le KL Gross-Rosen.
GOLDSTEIN Elieser - né le 7.08.1916. En ce qui le concerne nous possédons uniquement la liste du convoi du 28.10.1943 des personnes déportées de Drancy au KL Auschwitz par le convoi n° 61.
Nos sources :
- les listes des convois à destination de KL Auschwitz par numéro ;
- la liste du convoi de déportés transférés du KL Auschwitz au KL Dachau via le KL Gross-Rosen ;
- les listes des personnes déportées par les convois 61 et 77, de Drancy au KL Auschwitz.
Nous tenons à vous informer que les documents trouvés et conservés par le Musée constituent uniquement une partie des actes créés lors de l'existence du camp. Leur analyse ne permet d'établir le sort des déportés d'Auschwitz que dans une certaine mesure.
Dans la dernière période d'existence du camp, conformément aux ordres des autorités SS, la majorité des actes du camps ont été détruits (parmi lesquels beaucoup d'actes personnels permettant d'identifier les personnes détenues dans le camp) dans le but de dissimuler l'étendue du génocide et de rendre difficile de traduire en justice les coupables des crimes des membres de la SS.
Afin d'effectuer d'autres recherches, nous vous proposons de vous vous adresser également à l'Internationaler Suchdienst, Grosse Allee 5-9, D-34444 Bad Arolsen en Allemagne.
Nous restons à votre disposition afin d'apporter toutes les explications dont vous auriez besoin, ainsi que l'aide dans la mesure de nos compétences.
Conclusion?
12 février : Évacuation de Gross-Rosen.